Malgré les efforts des entreprises pour optimiser la gestion du capital humain et recréer du lien social, un malaise perdure entre les collaborateurs, les managers et les fonctions RH, d’après l’étude« Disconnect« menée auprès de 509 salariés par ADP Research Institute.
Le focus France de l’étude Disconnect d’ADP confirme un déficit de lien social. Avec seulement 24% des salariés « extrêmement ou très satisfaits » de la fonction RH, cette étude révèle qu’elle doit reconstruire la confiance des salariés dans leur entreprise.
Tous les signes d’un délitement du lien social sont en effet réunis lorsqu’on observe le décalage entre la perception des salariés et celle des RH sur l’essentiel des thèmes qui le tisse : engagement, qualité de vie au travail, reconnaissance, etc. La première préoccupation des DRH est celle de l’engagement des salariés qui est au plus bas avec moins de la moitié des salariés français (41 %) qui se disent vraiment satisfaits de leur entreprise. Le facteur humain est devenu un levier majeur davantage concurrentiel pour contribuer à la performance économique, sociale et environnementale des organisations. Pour cela il est crucial que les salariés soient impliqués et en phase avec l’entreprise. Or les salariés ne s’investissent que s’ils se sentent parties prenantes dans la réussite de leur entreprise. C’est aussi une question de sens. L’engagement induit généralement un comportement d’investissement et de contribution des salariés mais aussi d’adhésion à l’entreprise à sa culture et à ses valeurs. Ils ne sont que 38% selon l’étude a être satisfaits de la culture et des valeurs de leur entreprise. Ces résultats traduisent un malaise qui ne peut perdurer, au risque de déboucher sur une fracture profonde. Sans parler des conséquences en termes de marque employeur pour l’entreprise : « Seuls 14 % sont promoteurs de leur entreprise et la recommanderaient à leurs proches ».
Reconstruire ce lien social est une ambition que la fonction RH doit impérativement se donner. Néanmoins, ce constat n’est pas une fatalité car des solutions existent pour réduire cette fracture entre les RH et les salariés et plus globalement entre les salariés et l’entreprise. C’est ce à quoi ADP travaille quotidiennement avec ses clients, en s’inscrivant dans une démarche de co-construction et en proposant des solutions qui entendent répondre à ces problématiques. C’est le cas notamment avec L’ARRONDI sur salaire qui permet aux collaborateurs de s’engager dans un projet solidaire, véritable porteur de valeurs, en réalisant chaque mois des micro-dons pour soutenir des associations et contribuer ainsi à un projet d’intérêt général en co-solidarité avec leur employeur. Un levier émotionnel de l’engagement susceptible d’amener les salariés à (re)communiquer et à parler positivement de leur entreprise. Encourager l’implication des salariés autour d’un projet fédérateur est la dynamique RSE que devront impulser les entreprises.
Pour consulter les résultats de l’étude mais aussi l’analyse fournie dans ce livre blanc, enrichie des éclairages de DRH, rendez-vous sur le site ADP.