Il y a quelques années, les entreprises ne voyaient pas l’intérêt ou éprouvaient des difficultés à impliquer leurs collaborateurs sur des actions d’intérêt général. Les choses ont bien évolué depuis. Elles sont de plus en plus nombreuses à percevoir les effets positifs de telles collaborations. 88 % des entreprises considèrent ainsi l’association comme un partenaire légitime pour fédérer et mobiliser les salariés. Vous en doutez ? Voici 5 bonnes raisons de passer à l’action !

1/ Développer les softs skills
L’engagement associatif est généralement vecteur de développement de compétences, similaires ou complémentaires, de par leur utilisation dans un nouvel environnement. Mais il permet surtout de développer ce qu’on appelle les “soft skills” ou compétences comportementales. Celles-ci suscitent de plus en plus l’intérêt des entreprises. Il s’agit d’aller au-delà des compétences techniques et de développer des qualités telles que la confiance en soi, le sens du collectif, l’adaptabilité ou l’empathie. Autant de compétences à part entière qui peuvent servir de levier à la performance et à la compétitivité. Quoi de mieux qu’une immersion dans une association à travers une mission bénévole pour développer ces qualités humaines ?
2/ Partager les valeurs de l’entreprise
Lorsqu’un salarié est en adéquation avec la culture et les valeurs de l’entreprise, il se sent davantage concerné par les missions confiées. (Pour 93% des cadres-dirigeants, les valeurs contribuent en premier lieu à l’engagement des salariés). Pour que les valeurs ne se résument pas à de “beaux mots” affichés sur le site de l’entreprise, il est indispensable de développer des actions pour les rendre visibles et concrètes. L’engagement associatif permet d’incarner ces valeurs, et d’impliquer les collaborateurs sur des sujets clés chers à l’entreprise. Offrir l’opportunité à ses collaborateurs de donner par exemple du temps à une association, démontre l’engagement réel de l’entreprise auprès de ses parties prenantes. Cela permet de créer un lien émotionnel fort, une connexion à l’entreprise.
3/ Renforcer sa capacité d’innovation
S’engager le temps d’une mission bénévole dans une association à l’étranger est un bon exemple. Cela permet de se confronter à des situations ou contextes bien souvent plus complexes qu’en entreprise. Cela force à développer sa créativité ou sa capacité d’innovation pour atteindre des objectifs ambitieux ou résoudre des problèmes avec peu de moyens. Les collaborateurs sont alors amenés à tester de nouveaux procédés, ou approches bien loin des pratiques mises en oeuvre dans leur entreprise. Cette capacité d’innovation, et d’adaptation est particulièrement appréciable pour les entreprises où les projets évoluent dans un contexte mouvant ou incertain (crise économique, mutation, rachat…). Celles-ci ont besoin d’une certaine agilité des équipes et d’un collectif fort pour faire face à toutes les situations.
4/ Rendre sa RSE inclusive et visible
Le collaborateur est un client interne de l’organisation et les RH doivent soigner leur proposition de valeur. Parmi les attentes identifiées, le sens au travail apparaît comme un sujet majeur pour les salariés. Selon une étude : 1 salarié sur 2 a choisi son métier pour répondre à une quête de sens. 8 répondants sur 10 estiment que performance et sens au travail sont directement liés ! Ainsi, on fidélise ou attire les talents de plus en plus par les valeurs, le sens, le lien créé. Des outils comme le don sur salaire où employeur et salariés, définissent et soutiennent ensemble des causes, permet à l’entreprise à la fois de rendre visible et d’impliquer ses collaborateurs dans son action de mécénat ; mais aussi de se distinguer et nourrir sa marque employeur.
5/ Créer du lien et de la cohésion d’équipe
Se retrouver autour d’une mission solidaire hors du cadre de l’entreprise, permet à des acteurs de différentes directions ou services de travailler parfois pour la première fois ensemble. Il favorise ainsi une forme de transversalité et le décloisonnement, qui permet de créer du lien entre les équipes. Il est l’occasion de réunir ses collaborateurs autour de projets communs tout en communiquant différemment. Bien plus qu’un “team building” la dimension associative d’un séminaire solidaire par exemple permet d’embarquer les collaborateurs dans de nouvelles expériences humaines et collectives fortes, et ainsi développer le vivre ensemble.
Evidemment, certains de ces bénéfices ne sont pas forcément directs et immédiats. La plus-value d’une politique d’engagement solidaire des salariés se mesure sur le long terme. Car tout comme l’engagement en entreprise, la solidarité ne se décrète pas, mais se construit pas à pas et dans la durée. Bonne nouvelle ! Le monde associatif offre aujourd’hui un bouquet de solutions adaptées aux besoins et sensibilités de chacun pour permettre aux entreprises d’allier performance et utilité sociale.
Article précédemment publié sur notre espace e-RSE.
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