Les intelligences artificielles, les crypto-monnaies, les expériences immersives… voilà les promesses du monde de demain. Mais, concrètement, d’ici 2025, comment évolueront les manières de travailler, communiquer et collecter ?
L’agence Adfinitas vient de publier « Le livre blanc du donateur 2025 », microDON vous en révèle quelques axes de réflexion pour mieux vous préparer à l’action !

Adfinitas dresse d’abord le portrait du donateur 2021 : plutôt âgé, il règle principalement par chèque (41%) ou en liquide (32%) et reste très sensible aux canaux de communication traditionnels (courrier, street marketing, événementiel, bouche-à-oreille). Motivé par la défiscalisation, il donne de manière saisonnière, au cours du dernier trimestre en général.
Or, à horizon 2025, des transformations notables vont métamorphoser la façon de collecter… Parmi elles, trois phénomènes majeurs nous invitent à penser que le don sur salaire et L’ARRONDI en caisse seront au cœur des pratiques futures. Des leviers stratégiques avec lesquels il s’agit de se familiariser dès aujourd’hui pour toucher demain le plus large public.
Nous vivrons dans une société « cashless »
En France, 3000 DAB ont été murés en 3 ans. Pour 57% de la population, le smartphone sera le premier moyen de paiement en 2025.
L’invitation à respecter les gestes barrières pendant la crise du covid a boosté les moyens de paiement dématérialisés (le plafond du paiement sans contact est monté à 50€) jusqu’à convertir au digital les moins connectés.
Chez nos voisins européens, le don dématérialisé est déjà facilité. Les SDF d’Amsterdam acceptent des dons sans contact de 1€, Apple Pay est utilisé par les street fundraisers de l’Armée du Salut et à Londres, 92 bornes de don sans contact (3£) ont été installées dans les métros, boutiques et galeries commerciales.
Conséquence : les Français n’auront bientôt plus d’excuse pour dire « non » dans la rue ou dans leur quotidien !
Pour ne rater aucune opportunité de don, il s’agira pour les fundraisers de connecter l’intégralité des supports de communication papier en plaçant un QR Code – ou autre système de reconnaissance visuelle – sur tous les supports print.
Ils devront aussi offrir des « expériences donateur » sur écran interactif ou via objet connecté, avec la possibilité de régler sans contact. Par exemple, l’organisme canadien Procure, qui lutte contre le cancer de la prostate, invite déjà les passants à faire un don en s’asseyant simplement sur une chaise. Le portefeuille, glissé dans la poche arrière, déclenche directement le paiement.
Inciter le consommateur à devenir donateur à travers son expérience d’achat, comme le propose L’ARRONDI en caisse, s’inscrit aussi déjà dans cette logique.
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Marques et citoyens seront engagés
86% des Français aimeraient vivre dans une société plus sobre et 67% ont déjà changé leur façon de consommer.
La transparence forcée du digital oblige d’ailleurs les compagnies à mieux se comporter, comme l’application Yuka qui permet de noter la qualité des produits pour la santé.
Les entreprises seront au cœur du changement, en particulier autour des causes les plus médiatisées. Les exemples sont innombrables : plus de 300 modèles de véhicules électriques seront en vente en Europe en 2025, des marques comme Fedex affinent leur logo pour utiliser moins d’encre, Coca Cola s’engage à recycler autant de déchets que de produits vendus, etc.
Au sein même des structures, émergent de nouveaux phénomènes. En France, 25 000 entreprises ont déjà pratiqué le mécénat de compétences qui devient un vrai levier de recrutement. Le don sur salaire accompagne cette dynamique : l’entreprise a pris conscience que proposer à ses collaborateurs d’agir pour une cause juste contribue à la communauté, au bien-être des employés en quête de sens et – par ricochet – à sa propre croissance…
Finalement, les non-donateurs seront cernés par un entourage qui parle d’engagement, par des marques qui communiquent sur leurs responsabilités d’entreprise, par des médias qui informent d’urgences multiples. Ils ne pourront plus faire « comme s’ils ne savaient pas ». Donner deviendra aussi commun qu’acheter une baguette de pain. Arrondir sa fiche de paie ou sa facture en caisse compteront parmi les réflexes de demain.
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L’intérêt et l’action seront éphémères
Facebook, Whatsapp, Twitter… les services les plus utilisés sont ceux qui cultivent l’instantanéité. D’ailleurs, 82% des Français se disent toujours plus impatients. Sur Facebook, les internautes arrêtent en moyenne une vidéo après 18 secondes.
Les fundraisers l’ont déjà bien compris et n’hésitent pas à jouer sur des occasions de don. Aux États-Unis, le « Giving Tuesday » a prouvé son succès, il a permis de lever 2 milliards de dollars en 2019 sur une seule journée ! Autre exemple d’un phénomène qui a marqué les esprits sous le coup de l’émotion : 922 millions de promesses de dons récoltées pour reconstruire Notre Dame de Paris, dont la majorité en quelques jours, un record en terme de collecte !
Finalement, 88% des Français préfèrent verser des petites sommes fréquemment plutôt que des grosses plus rarement.
Quels impacts pour la collecte ? Les associations devront surfer rapidement sur l’actualité et partager des contenus Live sur les réseaux sociaux pour montrer aux donateurs qu’elles sont actives et ancrées dans la réalité. Les discours et les actions devront être percutants, résumés par des symboles.
Les dons devenant plus improvisés et modestes, il faudra multiplier les occasions de micro-dons spontanés, comme le sont d’ailleurs déjà L’ARRONDI en caisse ou digital.
Retenons enfin que 40% de ceux qui ont donné davantage cette année ont été motivés par le fait que c’était plus pratique… Or, quoi de plus simple qu’un arrondi en caisse !